Dim 15-04-12 - Montée de la Loube (Roquebrussanne)

Si je dois rapidement faire un résumé, je dirais :

On a vu, on a vaincu, on r'viendra pluuuuussssss!

Plus précisèment, nous étions 9 du groupe2 (soit la totalité ayant pointé à la Roquebrussanne) à avoir grimpé cet enfer. Tout d'abord, chapeau bas aux anciens qui ont eu la volonté de poursuivre l'effort jusqu'au bout (Jean Claude, Robert). Mon compteur m'a indiqué à de nombreuses reprises et durant longtemps 13% max contrairement à la fiche du club. Il y a bien 3,8km de montée et le sommet se trouvait à 807m (ce qui semble bien etre le cas). Je pense donc que les % donnés par le club de La Roquebrussanne étaient un peu exagérés. Meme si un compteur peut avoir du mal à indiquer le % d'une pente car il doit sans cesse recalculer par rapport à la pression atmosphérique et la température qui fait varier cette pression suivant qu'on est à l'ombre ou au soleil, il ne peut quand meme pas se tromper de 4% (ca fait beaucoup trop de marge d'erreur). J'ai pas chronométré (quoiqu'il me suffise de regarder le graphe de mon compteur), mais je pense que j'ai dû monter à une vitesse moyenne stratosphérique de prés de 7km/h. Finalement, peu d'écart entre nous car tous à fond, debout sur les pédales. Bonne séance de musculation.

Bon tout cela fait, nous avons, je pense, effectué la descente jusqu'à Sollies la plus rapide depuis de nombreuses années (trop tard pour aller vers Signes). Vitesse minimum de 33km/h lors de la traversé de Méounes! J'étais quand meme à la maison à 12h40 avec 23,8km/h.

A noter que seules 4 personnes ont doublé "150km de sanary" et "La Roquebrussanne". Bravo à eux.

Content de voir que "l'Angliru Varois" a plu à quelques membres du GR2 !
Dans le GR1 on était seulement 6 *, normal vu qu'on avait fait un carton plein la veille aux 150 de Sanary c'était dur de faire la doublette... * Patrick, grand Jo, Freddy, René, et "René de Garéoult".
Pour nous c'était un grand moment on a bien apprécié. Vive le changement !
Dans la montée de la Loube, au "challenge des grimpeurs" Patrick est arrivé 1er en haut, suivi de grand Jo, Freddy et moi ensemble, René puis "René de Garéoult".
Au sommet, avec Patrick Freddy "René de G" on est montés jusqu'aux antennes pour voir le panorama côté nord. On voyait loin, mais pas suffisamment pour distinguer le Ventoux, la montagne de Lure ou le massif des Ecrins. Il faudra revenir...
J'avais exceptionnellement amené mon appareil photo pour immortaliser l'instant... et l'endroit !
La descente effectuée "souplement", on a pris la route vers Méounes où Patrick nous a quittés pour rentrer sur la Farlède, mettant fin aux cadences infernales !
On est rentrés à 4 sans encombre, via Batalière, Paul Ricard et le Beausset.
J'ai touché mon portail à 12h10, pour l'apéro : 1/2 bouteille d'eau gazeuse et jus d'agrumes...
Pour les chiffres : la Loube 3,85 kms en 21 min soit 11 de moyenne.
Au total j'avais 101 kms à 26.9 de moyenne.

J'ai reçu plein de photos par mail, de la part du président de l'ACCR. Elles sont toutes sur le site internet.
A priori tous les participants du club n'ont pas été pris en photo à la Loube.

Pour Yannick qui aime les chiffres :

• Braquets : j'ai fait la montée sur le 30/21 et 30/23 dans le dur. Ca équivaut à 39/27 ou 34/23 pour le 30/21, et à 39/30 ou 34/27 pour le 30/23. Patrick m'a dit qu'il avait mis le + petit dans le dur : 34/23, et qu'il a eu du mal à l'emmener. Conclusion : je vous laisse imaginer ce qu'ont dû endurer les cyclos un peu trop optimistes avec leurs braquets (on en a croisés qui marchaient à côté du vélo)
  
• Cadence : elle est liée au braquet et à la vitesse du vélo. Dans un des passages, peut-être le + dur, j'ai regardé mon compteur : 9 km/h soit avec le 30-23 : 55 t/mn. Sachant qu'une montée doit se faire autant que possible à 70 t/mn mini, et éviter de descendre sous les 60 t/mn, je conclus qu'il n'aurait pas fallu que ça dure longtemps cette histoire... Bon comme l'a écrit Yannick il n'y avait pas du 17% mais "au feeling" du 13-14% quand-même. Conclusion : le braquet était limite.
  
• Fréquence cardiaque : je n'ai pas pu dépasser 92 % de FC MAX dans le + dur. Ca s'explique par la fatigue des 150 kms de la veille (166 A/R la Seyne) J'avais aussi une moyenne cardiaque faible sur la sortie complète.
  
• Puissance : mesurée sur le logiciel que j'utilise toujours sur des montées-type, ça vaut ce que ça vaut question précision absolue, mais en valeur relative c'est valable pour comparer 2 montées. Dans la Loube j'avais pour 3.85 kms, 400 m de D+ (10.4 % de pente moyenne), en 21 min, 11km/h de moyenne : puissance moyenne 245 w soit environ 80 % de ma PMA. Ca reste proche des valeurs que j'obtiens sur des montées + longues. Conclusion : avec la fatigue on ne perd pas trop en puissance, seulement si ça ne dure pas longtemps. Au delà de 30-40 min d'effort je ne garantis rien , il y aurait forcément de la dérive cardiaque donc avec un coeur qui ne monte pas : une puissance qui baisserait progressivement, une vitesse qui baisserait, une cadence trop faible et finalement un cyclo qui se retrouverait à pied... CQFD.